ninabel

Après avoir travaillé dans la recherche pendant de nombreuses années, ninabel décide de laisser s’exprimer son plaisir de travailler les beaux textiles, hérité de sa maman qui était couturière: elle a grandi au milieu des tissus, des aiguilles et des épingles avec le drap à repasser d’un côté de la grande table, et sa maman qui cousait alors qu’elle faisait ses devoirs installée à l’autre bout. c’est à une dizaine d’années que ninabel apprend à piquer sur une machine Singer à pédale avec des chutes d’étoffes, lorsque livres et cahiers étaient rangés. Elle brode, crochète, tricote, apprend le travail des perles et des paillettes avec une vieille dame délicieuse, ancienne modiste, toute étonnée de son intérêt pour ce qui semble désuet à beaucoup de personnes…

Ninabel aime les couleurs, les textures, elle voit dans les étoffes de l’art accessible à tous. Elle aurait aimé travailler dans la mode, mais ses parents l’ont orientée vers un métier scientifique qui a satisfait son côté rigoureux et cartésien. Elle quittera  une première fois la chimie, et débutera l’apprentissage de la joaillerie au Mexique où elle a vécu 5 ans mais ne pourra terminer le cursus avant son retour en France, et retrouvera le chemin d’un laboratoire. isabel kostatinov

Il a fallu que ninabel vienne vivre en Provence pour que l’envie de créer de ses mains et sa passion des textiles la rattrapent, et qu’elle décide de se lancer dans l’aventure de créer sa marque. C’est ainsi que depuis l’été 2012 elle coud avec soin et passion  de jolis tissus de créateurs, des étoffes traditionnelles rapportées de voyage, mais aussi des vintages chinés ici ou là!

Son credo : Mettre à l’honneur le sens pratique des anciens, mais en pratiquant le métissage culturel dans le choix des matières … elle voyage dans le temps et de part le monde, en cousant des galons anciens et des étoffes lointaines, dans son petit atelier de l’Isle sur la Sorgue, en donnant à chaque sac créé un peu de ce qu’elle est.